Culture gréco-latine
Attention 2 edits inclus
Comme vous ne le savez sans doute pas, je suis passionnée de mythologie grecque et de son avatar romain, j'aime les livres bien épais sur Alexandre le Grand ou César, j'ai lu l'Illiade et l'Odyssée à un âge très tendre, j'ai visité la Grèce en pleurant devant chaque monument (j'ai aussi pleuré cet été en voyant le pays brûler, appelez-moi Niagara).
Par ailleurs, des personnes que je ne nommerais pas ont déploré récemment la disparition de "l'éphèbe du vendredi". Ce qui à la vérité est navrant.
Quel rapport avec la moussaka avec la mythologie vous dites-vous ?
Si vous voulez bien, nous allons faire un peu de linguistique. (Je prie par avance les personnes qui sont, elles, qualifiées en ce domaine d'excuser mon ignorance, mon imprécision, mon inculture et tout ce qui s'ensuit).
Nous découvrons donc avec passion que le mot "éphèbe" (en grec ancien éphêbos, de êbê, la jeunesse), chez les Grecs désigne un jeune homme, en pratique un garçon qui a quitté l'autorité des femmes, mais n'a pas encore de barbe au menton. Si vous voulez en savoir plus, vous ferez comme moi, vous irez lire ici.
Je me suis donc dit qu'en ce vendredi de la semaine particulière, nous pouvions sans peine risquer de nous cultiver un tantinet, en nous documentant sur la notion esthétique qu'avaient les Grecs de la jeune beauté masculine.
Comme je suis un pur esprit, mû uniquement par des appétits intellectuels, je suis allée me documenter là, oui oui, au Louvre !! (Le site est vraiment extraordinaire, quand je pense qu'il va y avoir le Louvre 2 à 1/4 d'heure de chez moi MIAM)
Et j'y ai vu de très belles choses.
Oui, mais ce n'est que de la pierre, me direz-vous...
Dans un but uniquement intellectuel et culturel, vous vous en doutez, je me suis donc intéressée à l'évolution des représentations de cette période que nous pouvions trouver de nos jours, à travers le 7ème art.
Je peux ainsi vous proposer une vision 2ème moitié du XXème siècle :
Spartacus au slip kangourou
Ou alors une version moderne, début du XXI ème siècle
Achille, le Demi-Dieu (Arghhh)
mais encore (Spécial edit dédié à une Colinophile)
(Vous avez vu les pecs intégrés à l'armure !!)
Ou enfin (2ème edit pour la prisonnière du CDI et la mateuse d'internes en petite tenue)
(Re-arghhh)
Mon côté pudique me contraint à n'évoquer qu'avec retenue les dérives du péplum (Maciste etc.), mais je ne saurais passer sous silence un chef d'oeuvre du cinéma d'auteur, injustement méconnu, mais qui représente à lui seul la quintessence de l'esprit gréco-romain :
LA DECADENCE ...