Simplicité
Le bonheur, c'est simple comme un petit déjeuner en famille, le week-end, quand on sait qu'il n'y aura pas d'obligations, pas de réception. Rien que nous 4 ensemble pour deux jours...
Le bonheur, c'est simple comme des projets en commun, l'espoir de vacances prochaines tous ensemble, les questions des enfants, la joie des premiers préparatifs (Même si la maman angoisse un peu devant le relevé bancaire).
Le bonheur, c'est simple comme un goûter à 4 qui suit une après-midi dehors, ensemble.
Le bonheur, c'est simple comme la joie d'un petit garçon qui apprend le rugby avec son papa, qui transforme une "mêlée" en câlins.
Le bonheur, c'est simple comme le bonheur attentif d'une petite fille qui confectionne et décore un beau cahier pour son cours de danse avec sa maman qui l'aide et qui admire.
Le bonheur, ce sont les enfants qui jacassent et jouent dans la cuisine, pendant que leur maman fait à manger, et qui préparent avec elle une pâte à crêpes et qui la font cuire avec leur papa, et eux 4, tous les 4, qui mangent ce qu'ils ont préparé à 4.
le bonheur, c'est une famille qui joue ensemble à un jeu de société "A partir de 5 ans", et ce sont les grands qui perdent et on rit.
Le bonheur, c'est nous 4 disant "Quel beau week-end on a passé".
Le bonheur, c'est de savoir que Toussaint aidant, dès jeudi, ça peut recommencer...
C'est simple le bonheur, c'est juste ça, ces petits moments ensemble, ces petites perles pour la mémoire dans un océan de stress et de corvées..
Et vous, votre week-end, c'était comment ?
Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines
Il y aura certainement,
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides et qui traînent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'Octobre nous prenne
On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'Octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline
Certainement appuyés sur des bancs
Il y aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris sur les antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'Octobre nous prenne
Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être.
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être
Octobre Francis Cabrel.