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Je ne vois rien venir

22 juillet 2016

10 ans

Alors voilà,

aujourd'hui, ce blog a 10 ans... Dans l'indifférence générale et la mienne la première.

J'ai pris un grand plaisir à relire quelques chroniques, essentiellement parce qu'elles sont de grands pans de l'enfance de mes adolescents, mais malgré mes tentatives, le coeur et l'impulsion n'y sont plus, je n'ai plus envie.

J'écris ailleurs, souvent, beaucoup. Des avis, des nouvelles, des colères et des coups de coeur. Et même, j'écris sur un cahier, la chronique entièrement privée de mes états d'âme. Mon carnet de progression personnelle.

A l'heure actuelle, je me dis que je vais fermer le blog. En tout cas ne plus renouveler à terme le nom de domaine.

Connaissant mon côté versatile et mes foucades, rien ne dit que ce sera définitf. Mais je crois qu'il est temps de clôturer cette partie de ma vie qui m'a apporté notamment des amies, ce qui n'est pas rien, le bonheur d'écrire, d'échanger et d'être lue, le plaisir d'avoir à une époque ma place dans cette communauté de blogs qui existait. Il y a eu quelques déplaisirs aussi, qui sont pour partie de ma faute en ce sens où j'ai rompu l'anonymat pour quelques personnes que je pensais sûres et qui ne l'étaient pas.

Ma blogroll a bien changé, même si je ne la tient pas forcément (pas du tout même) à jour.

Ce pourrait être un constat d'échec, mais je le vis plutôt comme une libération. Soeur Anne existe ailleurs, sous d'autres noms, ou pas. J'ai le sentiment d'avoir beaucoup changé depuis 10 ans, ce qui n'est rien si on compare ce que je disais de mes enfants, de quasiment 16 ans (le 26 pour la Greluche) et 13 ans 1/2. Une lycéenne et un collégien. La dernière année sans examens à la maison vient de s'achever pour un trèèèès long moment.

Pour ma part, à part quelques kilos dont je ne sais me défaire, je me suis allégée de tout une kyrielle de futilités et de superficialités, (Même si j'aime touours autant les ragots people... ). Je m'attriste un peu de voir à quel point j'ai pu être dure avec moi-même alors que je ne le méritais certainement pas.

En réalité, c'est difficile de dire stop. Et pourtant, c'est un soulagement et je suis pleine de joie à la pensée de tout ce qui m'attend.

A vous tous, je souhaite de la joie, de la vérité, de la simplicité.

... Et une grosse dose de bonheur...

adieu

 

 

 

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1 juin 2016

Des images par milliers

tea & book

Comme je le disais dans un post précédent, j'ai retrouvé une vieille amie, la lecture.

Ca n'a pas été facile, tant on se laisse distraire par toutes ces sollicitations, réseaux sociaux notamment.

Je ne suis pas dans l'optique d'une digital detox mais dans celle du temps choisi, à opposer au temps perdu. Par exemple, papoter sur un forum lecture n'est pas du temps perdu, puisqu'outre pas mal d'interactions avec les autres membres, cela me permet de nourrir ma plus grande passion : La lecture.

Le mot clef, c'est bien la passion. Ou à tout le moins l'intérêt réel porté aux choses. Forte de ce constat, le premier ménage a été effectué sur Facebook. La plupart du temps, on n'y trouve que des panneaux emplis de pensées pseudo-philosophiques (Avec un peu de chance, il n'y aura pas de coeurs dessus) et des vidéos de chatons. Je continue à y aller car certains de mes contacts et amis y partagent quelques pensées ou moments ou même des blagues nullissimes mais drôles des articles de fond. Un check rapide me permet d'aller à l'essentiel, et j'ai épuré considérablement mon fil.

Instagram ou Snapchat (Dont ma "maitrise" récente est essentiellement due à Greluche qui a répondu au SOS maternel) ne me prennent pas beaucoup de temps étant plutôt avare d'abonnements. C'est ma petite détente en rentrant du travail, 10 minutes environ.

Reste Pinterest. Pinterest est vicieux. Pinterest aura ma peau. J'y suis allée du bout des lèvres et des doigts, persuadée du manque d'inteêt de l'épinglage d'images. Et puis Pinterest est devenu une drogue. Pinterest est devenu le réceptacle de toutes ces vies que je ne vivrai pas et pour lesquelles je crée un tableau.

kensington 1906épée d'arthurcap au largebalancoire ferme

mariage indienprovencecuisinetransats

 

Tous les soirs, j'épingle un peu. Au départ, essentiellement des photos anciennes, ça m'a toujours émue de voir ces vies passées, ces gens qui au delà des années semblent avoir quelque chose à nous dire. Puis, j'ai créé des tableaux sur les sujets qui m'intéressaient (La lecture, les huiles essentielles, la cuisine...) avant de laisser courir mon imagination débordante. Une princesse hindoue côtoie ainsi une fille de corsaire ou une jeune noble médiévale. Je rêve, je vis, je suis loin de mon salon. 

Assez curieusement, c'est même grâce à Pinterest que je me suis lancée dans de nouveaux projets d'écriture (Je vous en parlerai plus tard, ca débute, c'est tout frais..), et que j'ai retrouvé le goût du blog. Le goût des blogs, même si je me rends compte que j'en suis beaucoup moins qu'avant, tant je fuis ces blogs commerciaux trop bien léchés.

Mais surtout, mon imagination réveillée a retrouvé le plaisir de lire, le grand bonheur de s'engloutir dans une histoire jusqu'à ne plus entendre ce qui se passe autour de soi, la liberté de vivre tant d'autres vies que la mienne...

 

Toutes les images sont tirées de mes tableaux Pinterest  sur lesquels toutes les mentions d'origine et de droits sont présentes. 

27 mai 2016

Sur le chemin

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Une à deux fois par semaine, j'aime bien rentrer chez moi le midi. Surtout quand il fait beau. Quand on a le temps pour autre chose qu'un reste réchauffé au micro-ondes et mangé à son bureau, c'est agréable de cheminer le long de la longue ligne droite qui m'amène du bureau à la maison.

La route longe à un moment les voies SNCF mais on n'a pas de vue sur les rails. Au lieu de cela, c'est tout un fouillis d'arbres et de plantes plus ou moins entretenu qui m'accompagne. Entre deux passages de voitures, on y entend les oiseaux et quand il n'y a personne, on perçoit, on entend les mille bruits des petites vies qui se déroulent au pied des arbres, mais mes mauvais yeux ne voient jamais rien, et mon indigence culturelle botanique serait bien incapable de nommer une plante parmi d'autres.

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A la maison, on n'entend plus ces bruits dans le jardin, notre grande chasseresse féline y met bon ordre, quoiqu'elle vieillisse. Samedi, je plantais des fleurs, et elle restée toute l'après-midi devant un trou de mulot. Le soir, après qu'elle soit rentrée à l'intérieur du Donjon, obéissant à l'appel impératif de la croquette, le mulot est sorti de son trou pour venir boulotter les bébés fraises amoureusement couvés par Barbe-Bleue qui les fait bénéficier, ainsi que toutes ses autres plantations, d'une causerie individuelle tous les soirs.

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Heureusement, la surface cultivée n'est pas grande. A noter que cette causerie ne s'étend pas à mes géraniums et autres plantations, lesquels doivent se contenter d'un arrosage impersonnel. Les plantes aromatiques sont diversement appréciées, et les deux pieds de basilic bénéficient nettement de plus d'attention que la sarriette.

Ce week-end de fête des voisins et de fête des mères va être chargé. De plus, Greluche néo-conductrice accompagnée met à rude épreuve - involontairement, la pauvre choupette n'y est pour rien- mes nerfs malades. C'est elle qui nous amènera fièrement chez ses deux grands-mères. Je me réfugierai à l'arrière, en compagnie du Jeunôme bien inquiet également.

Il y a du soleil, et mon havre de paix sera bien abandonné ce week-end. Mais le printemps est bien là, et je me sens revivre.

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23 mai 2016

A gauche après le pont

allemagne

 

Je viens de trouver un titre totalement ridicule pour un post que je commence sans savoir où il va m'enmener. Mais j'ai quand même envie de l'écrire, pour voir où le chemin me conduit.

Bref, voilà quelques mois que j'hésite à arrêter ou pas ce blog. De mauvaises ondes y ont circulé. C'est en partie ma faute, pour avoir refusé de continuer à encaisser les méchancetés et les mesquineries, mais comme tous les gentils qui finissent par exploser, j'ai été un peu dure.

Et en même temps, je ne le regrette pas, parce qu'il arrive un moment où ça suffit de se taire, de s'écraser pour le bien des autres. Faut-il se laisser attaquer sans réagir ? Non. Faut-il toujours penser aux autres, toujours avant de penser à soi ? Non. Faut-il toujours accepter de se remettre en question en voyant que la personne en face de vous ne veut même pas vous expliquer pourquoi elle vous agresse ? Non. La pauvre pomme que je suis aurait été, serait encore, capable de pardonner. Au grand désespoir de mes amies qui n'ont jamais compris comment je faisais pour supporter ce que je supportais !

Mais voilà, j'ai failli abandonner mon identité virtuelle à cause de ça. Soeur Anne envolée avec les fumigations de saule qui n'ont pas réussi à purifier ce blog des lecteurs insidieux. Mais finalement, non.

Une liberté prend possession de moi, un bonheur se fraye timidement une place. Le bonheur d'être soi, de changer vers plus de vérité. Le bonheur d'ignorer ce qui est sans doute fait pour faire mal (Olé) mais qu'il est si simple d'ignorer. Le bonheur d'accepter d'être et d'avoir été. Le bonheur de renoncer peu à peu aux apparences pour trouver ma vérité.

Samedi, j'ai planté des fleurs et fait de la cuisine.

Dimanche, j'ai profité d'un temps pluvieux en famille, dans le cocon du Donjon.

Aujourd'hui lundi, je souris à la vie, aux fleurs, à la lecture (Cette amie enfin retrouvée).

Bonne semaine à tous !

 

8 mars 2016

Droit(s) devant !

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Finalement, ce ne sera pas encore pour cette fois le léger, le futile, et les petits bonheurs.

C'est la faute à la date du jour.

Parfaitement.

Le 8 mars.

Journée des DROITS de la femme nom d'une pipe en bois.

Des collègues masculins ET féminins m'ont souhaité "Bonne fête".

Etant d'un naturel poli (Il faut vraiment me pousser longtemps pour que j'évacue tout ce que la politesse (ou ma bêtise) m'a interdit de dire avant), j'ai préféré ne pas répondre, me contenant d'un sourire.

Dans un magasin, on m'a offert 20% en ce jour béni. Dans un autre, on avait droit à une fleur (Je ne suis pas entrée). Avec un coup de chance, il devait y avoir une réduction sur la lingerie fine ou les aspirateurs. Ou alors les crèmes anti-cellulite.

Je n'ai même pu envie d'argumenter, d'expliquer, marre de la pédagogie, marre de mesurer l'incompréhension des interlocuteurs qui te disent "Mais c'est ta fête, tu devrais être contente".

Je serai contente le jour où on n'aura plus besoin d'une journée précise pour se rappeler que les femmes doivent lutter chaque jour pour naître, vivre, aimer à des degrés divers. D'une manière plus matériellement confortable et plus sournoise dans nos pays occidentaux, ou beaucoup plus brutalement ailleurs.

En ce jour, je préfère penser, soutenir, et peut-être faire partie bien modestement de ces femmes qui ont lutté, qui luttent et qui lutteront encore.

 

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1 mars 2016

C'est quand le bonheur ?

bonheur

Il y a quelques jours, j'ai renouvelé l'abonnement au nom de domaine de ce blog et je me demande encore pourquoi. Je laisse souvent ce lieu à l'abandon, alors que je fourmille d'idées pour le remplir. En général, c'est le manque de photos d'accompagnement qui me fait hésiter. Ce qui est idiot. Et puis, il s'avère qu'au fil du temps, ça manque d'intimité ici. Mon espace de liberté n'est plus libre. Et ça me bride, à l'heure même où je commence à trouver une certaine liberté dans ma vie personnelle. De cette liberté qui consiste à ignorer le mal. Ignorance is bliss. Mais cette ignorance est délibérée, elle est voulue, elle n'est qu'un des nombreux bienfaits que je tire de la pratique du yoga et de la méditation. 

Il y a quelques jours, j'ai ajouté un an de plus sur ma nuque crispée par l'anxiété, la spasmophilie et les crises d'angoisse. A vrai dire, il y a quelques jours, je réunissais tellement de symptômes qui auraient pu être ceux d'un AVC que je me suis fait peur. Si le médecin m'a rassurée, elle a aussi éveillé mon attention sur le fait que je me pourris la vie depuis de nombreuses années pour tellement de raisons qui n'en valent pas la peine.

Je dois à mes enfants, à mon mari et à mes enfants de me protéger moi-même. Je ME le dois aussi surtout à moi-même. Voilà longtemps que ce virage est devant moi et que j'essaie de le prendre. Maintenant, il est médicalement évident que je DOIS le prendre. Mon hypersensibilité, ma souffrance exacerbée à la moindre peccadille deviennent encore plus invivables pour moi que pour mon entourage.

Alors je cherche comment changer tout ça. Et ça implique aussi que j'arrête l'introspection permanente à laquelle je me livre ici, pour parler aussi des jolies choses de ma vie. Les essais de couture de ma fille, les enthousiasmes ludiques de mon fils, les jolis cadeaux de mon mari et toutes ces choses que je fais aussi pour moi et pour eux : Les planners décorés, les tricots, les lectures et mon Pinterest, les découvertes de la cuisinière, d'autres projets d'écriture aussi. Place aux petites choses de la vie qui font du bien, même s'il y a des coups de gueule aussi.

Une petite bulle de bonheur, de temps en temps, pour moi, pour ceux qui me liront éventuellement. Ca ne peut faire de mal à personne, si ?

 

19 janvier 2016

L'esprit de famille

esprit de famille

 

Non, je ne me prends pas pour Janine Boissard. Les aventures des soeurs Moreau ont enchanté mon adolescence solitaire et rêveuse, mais une tentative avortée de relecture plus tard, je trouve qu'elles n'ont pas si bien vieilli. Ou alors, c'est moi, qui n'ai plus la fraîcheur nécessaire pour apprécier la tribu de La Marette.

Bref, on s'égare. Tout du moins je m'égare. Parce que vous, lecteurs silencieux, vous êtes sans doute déjà en train d'abandonner cette page.

J'ai réalisé samedi en faisant les menus de la semaine que nous ne mangions plus ensemble au Donjon. Enfin, si, le jeudi. (Et le week-end, mais le week-end n'entre pas dans cette réflexion laborieuse).

Entre la danse de la Greluche, le judo du Jeunôme et de Barbe Bleue et mon yoga (Je suis la seule à avoir la décence d'aller à des cours de fitness avant l'heure du repas), il n'y a que le jeudi que nous puissions nous retrouver tous les 4 autour d'une table vers 20H.

Il s'avère que chez nous, le seul moment où nous pouvons parler tous ensemble a toujours été ce repas vespéral. Les jeunes et moi nous voyons un peu plus, mais les horaires de Barbe Bleue étant ce qu'ils sont, pendant longtemps, ce fut la seule demi-heure où il voyait ses enfants.

Aujourd'hui, ils ont grandi et je ne les emmène plus "au dodo" (Family joke) dès le repas terminé. nous partageons un moment dans le salon, autour d'un film ou d'une série, qu'ils ne voient d'ailleurs pas jusqu'au bout.

Nous nous refusons farouchement (Enfin, surtout moi, mais Barbe Bleue est globalement d'accord avec mon opinion) à avoir par exemple des TV dans les chambres. Au grand désespoir de mes ados, évidemment, mais quand je leur explique les raisons de ce choix, ils le comprennent tout à fait. Même si c'est parfois à contre-coeur.

Je vois autour de moi des enfants de 10 à 13 ans dotés de ces engins. On ne les voit pas. la soirée, c'est chacun de son côté, un parent dans le salon, l'autre ailleurs, les enfants chacun dans la leur. Je me doute bien que quand mes propres ados grandiront encore un peu, c'est ce qui risque d'arriver, mais pour l'instant, ce schéma délétère, nous l'évitons comme la peste.

Elle est où la vie de famille ? Quand tu n'es jamais ensemble, quand tu ne fais aucun effort parce que tu privilégies toujours tes goûts personnels, quel est donc l'héritage affectif et culturel (Au sens de la culture commune, des us et coutumes familiaux) que tu vas laisser à tes enfants ? 

Je vois des familles, où présumées telles, qui ne sont sont que des juxtapositions de vie cohabitant sous le même toit. Voilà pourquoi, pendant des années, je n'ai pas voulu/pu reprendre certaines activités sportives. j'estimais que mes enfants, qui avaient déjà passé une longue journée hors de la maison, avaient bien droit à un peu de calme chez eux, même si nous n'étions pas dans la même pièce. L'heure des confidences nait souvent par hasard d'un enfant qui vient te voir dans la cuisine, et discute une demi heure avant d'en arriver au vrai objet de sa présence dans ce lieu dangereux où l'on peut te demander de vider le lave-vaisselle ou de mettre la table (Mais aussi de lécher un pot ou de goûter cette chose délicieuse, là, dans la casserole).

Il me semble avoir bien plus donné à mes enfants de cette manière-là qu'en leur donnant tout ce qu'ils veulent au moment où ils le veulent. Ils ont découvert les joies de l'attente (C'est loiiiin, mon anniversaire), les menus désagréments de s'entendre dire que non, ils ne sont pas ces êtres parfaits qui ont toujours raison et j'espère contribuer à en faire de futurs adultes pas trop gâtés, qui ne pensent pas être le centre du monde même s'ils sont mon soleil double, et qui surtout savent à quel point on les aime.

Voilà pourquoi, un soir par semaine plus le week-end, je continuerai à choyer, bichonner et faire grandir ce qui fait la chaleur d'un foyer : L'esprit de famille.

 

18 décembre 2015

Reborn

sérénité

On dit souvent que  notre vie se décompose en cycles, de 7 ou 9 ans, suivant les théories.

Il est bien clair que certains développements de ces théories sont à prendre avec des pincettes, mais il n'en reste pas moins que la décomposition en cycles n'est que le résultat d'une observation commune à beaucoup de personnes.

En ce moment, depuis plusieurs mois  en fait, je sens, je sais, que ce changement de cycle est en train de s'accomplir. Et que les effets en sont très bénéfiques sur les habitants du Donjon. Barbe Bleue, cet être secret pour tout ce qui est important,  se confie bien plus et les enfants, les adolescents, sont dans un dialogue ouvert. Bon, il est évident qu'ils restent des adolescents, êtres oh combien irritants et incompréhensibles par moments, mais oh combien attachants à bien d'autres moments, qui se jettent sur vous pour vous faire un gros câlin ou qui viennent vous raconter d'un air grave et mystérieux quelque peccadille qui prend des proportions énormes à cet âge où tout est important.

De cela, je remercie le hasard ou le destin, voire même ma propre volonté,  qui ont mis sur mon chemin une sophrologuue éclairée, un professeur de yoga dans l'écoute vigilante et sereine, une amie qui chemine et réfléchit elle aussi, trois autres amies qui sont dans l'être et non pas dans le paraître.

Tout cela est bien confus, mais il me semble qu'il serait temps de se dépouiller de l'accessoire, pour aller vers l'essentiel. Le chemin est douloureux parfois, souvent même, l'être humain ayant une propension naturelle à aller vers le plus facile, plutôt que vers la remise en question.

Je sais que je me suis souvent trompée, sur les gens, sur les situations. Petit à petit, j'essaie d'intégrer les bases de la sérénité.

Mon Dieu,
Donnez-moi la sérénité
D'accepter
Les choses que je ne peux pas changer,
Le courage
De changer les choses que je peux,
Et la sagesse
D'en connaître la différence.

 

 

7 décembre 2015

J'aurais pu...

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J'aurais pu publier le billet que je médite depuis un moment, mais le sujet en est délicat, et aurait risqué d'être mal compris en ces temps obscurs...

J'aurais pu aussi me contenter de rester chez moi ou d'aller faire les magasins...

Dans la réalité, après un très beau marché de Noël et un repas en famille, je suis allée voter.

Parce que je ne conçois pas qu'on ne vote pas, tout simplement. Les abstentionnistes pourront bien m'expliquer ce qu'ils veulent sur les raisons qui les poussent, le fait est que le résultat concret de l'abstention n'est pas une protestation, il est juste une non participation, et produit au mieux le néant.

Bref, j'habite dans le Pas de Calais et j'ai eu du mal à dormir...

Et puis, quelque chose en moi me murmure quelque chose d'un peu dangereux et de peut-être très bête...

Et si la confrontation au principe de réalité était l'électrochoc qui nous manque ?

 

30 novembre 2015

Insupportable !

ms2015

 

Je ne vais même plus parler d'actualité, c'est insupportable...

Moi j'aime aller aux concerts... Et j'ai un grand festival à 10 minutes de chez moi !

Moi, j'aime la bière... En même temps, vous vous attendiez à quoi de la part d'une ch'ti ?

Moi, j'aime boire de la bière en assistant à des concerts... On convient bien que ce n'est pas pour autant que je peux prétendre à résister ou combattre quoi que ce soit !

Mais, hier soir, j'ai eu le sourire aux lèvres toute la soirée, parce qu'en juillet, j'irai voir CA (c'est vraiment toi...)

 

 https://youtu.be/Ad3_GKc50e8

 

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